colloque de l’AGPSY du 5 juin : De la difficulté de grandir

"Grandir" n’est pas un concept, c’est un terme populaire, descripteur
d’un processus, le "devenir grand", que l’on retrouve dans de
nombreuses locutions comme "quand tu seras grand".
Grandir dépend de nombreux facteurs que l’on peut résumer selon deux axes : le legs génétique parental et l’ensemble des conditions de vie dans lequel l’enfant sera accueilli et se développera.... Grandir est donc un processus en lien avec un environnement, mais un processus qui s’arrête où ?...

Pour notre colloque, nous nous intéresserons aux premiers temps du
"grandir", ce chemin processuel qui conduit de la naissance à l’âge
adulte via l’adolescence. Ainsi que signifie donc aujourd’hui grandir
quand on demande trop tôt et trop vite à des enfants d’être
autonomes, quand les figures phoriques (parents, adultes, figures
d’autorité) devant permettre le passage d’un état à un autre
(l’adolescence) ne portent plus d’idéal, quand les adultes deviennent
adolescentophiles et en parallèle adultifient leurs enfants, quand
les processus de transmission s’opèrent de plus en plus
difficilement ...

Dans ce colloque, nous n’avons nulle ambition de traiter l’ampleur
des problématiques, nous avons simplement proposé à quelques
psychanalystes d’aujourd’hui d’évoquer leurs réflexions ... André
Ciavaldini

Programme de 14 h à 18h
– Nous grandirons ensemble : heurs et malheurs du travail de nativité
et du travail de deuil originaire
André Carel

– Grandir à la latence : sa dynamique et ses achoppements
Martine Pichon-Damesin

– L’adolescence et les difficultés du "Grandir"
Philippe Gutton

– Table ronde animée par Anne Laredo